Friedrich Hayek

Publié le par Laurent

Friedrich August von Hayek naît en Autriche en 1899 et décède en 1992 en Allemagne. Il fut lui aussi, après avoir terminé ses études, enseignant. Alors que l'Autriche est annexée par l'Allemagne nazie, Friedrich Hayek s'exile au Royaume-Uni pour écrire en 1944 "La route de la servitude".

Ce qui le rapproche du courant monétariste, et donc de Milton Friedman, est sa phobie pour l'inflation, « le mal économique absolu » qui donne l'illusion de la croissance à court terme mais qui finalement perturbe l'économie à long terme.

Dans les années 1970, il publie "Droit, législation et liberté" où il explique qu'une société libre n'est possible qu'à partir d'une économie libre. Et cette liberté passe par l'échange, possible grâce à une économie de marché. Ce dernier est le seul à pouvoir coordonner tous les hommes en fonction de l'évolution des mentalités, de la confiance, et cetera.

Friedrich Hayek reçut le prix Nobel d'économie en 1974 paradoxalement avec G. Myrdal. En effet, les deux personnages se situent aux antipodes sur leur vision de l'État dans l'économie.

L'Autrichien a la volonté de démontrer que les politiques keynésiennes sont mauvaises et dénonce fermement le socialisme qui repose sur « une erreur intellectuelle ». Dans "La présomption fatale, les erreurs du socialisme" en 1988, il s'oppose aux économies qui cherchent à planifier et à l'interventionnisme étatique, ce serait comme « confier le pot de crème à la garde du chat ».

 

À voir aussi : Les théoriciens de l'économie - Hayek

Publié dans Auteurs

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :